samedi 4 mai 2013

Le grand livre de Beatrix Potter


L'ébauche de l'histoire du petit garnement Pierre Lapin dans le jardin de Monsieur MacGregor se trouve dans une lettre illustrée écrite par Beatrix Potter en 1893 à Noël Moore, le jeune fils de son ancienne préceptrice. Encouragée par la publication et le succès de quelques cartes de voeux, Beatrix s'en est souvenue sept ans plus tard et l'a développée dans un petit livre, avec des illustrations en noir et blanc. Il a été refusé par plusieurs éditeurs et Beatrix l'a fait imprimer elle-même, pour sa famille et ses amis.
À cette époque, Frederick Warne a accepté de publier l'histoire si l'auteur ajoutait des illustrations en couleurs, et le livre est finalement sorti en 1902, au prix de un shilling. Ce fut un succès immédiat, qui ne s'est pas démenti depuis. Cette histoire soutenue, avec une poursuite haletante et une fin heureuse, et ses délicieuses illustrations, est définitivement devenue un grand classique de la littérature pour la jeunesse.


Beatrix Potter est née le 28 juillet 1866, dans une famille du barreau londonien. Elle passe son enfance et son adolescence dans l'ambiance austère et compassée de la haute bourgeoisie victorienne. Pour elle, point d'amis, point d'école. Les années se suivent avec leur rituel immuable de séjours à la mer en Écosse ou à la campagne dans la région des lacs. On se déplace en famille, avec gens de maison et voitures à cheval. Elle trompe la solitude et l'ennui à coups de crayons et de pinceaux. Observatrice avisée, elle croque tout ce qui l'entoure, faune et flore et se prend de passion pour les champignons. Bien vite ses cahiers se remplissent et son troisième étage solitaire se transforme en un véritable zoo : elle y élève lapins, souris blanches, oiseaux. Les années passent. Plus de trente, avant qu'une lettre envoyée à un petit garçon, pour lequel elle invente une histoire autour de son cher lapin Peter, ne donne le départ à la courte mais très féconde période de création qui la rendra légendaire. Éditée chez Warne à partir de 1901, elle publie en treize ans une vingtaine de livres. Forte personnalité, dotée d'un caractère assez abrupt, bourru et parfois autoritaire, elle a créé tout un monde peuplé de personnages croqués sur le vif et toujours pleins d'espièglerie. Artiste authentique d'une extrême sensibilité, cette pionnière de l'écologie à sa façon est décédée en 1943, à l'âge de 78 ans.

vendredi 3 mai 2013

Une souris verte, Denis Cauquetoux


Ce livre a été longtemps le grand favori de mon fils cadet. Un livre avec des matières à toucher, et qui en plus fait rigoler, quoi de mieux pour les bébés ! Il l'aimait tant que je l'ai mis dans sa boite de naissance, en souvenir de ses toutes premières années.
Un très beau livre, à mettre dans les mains des tout-petits! 





jeudi 2 mai 2013

Sur l'île des Zertes, Claude Ponti




Ce livre est un pur chef d'oeuvre, un des meilleurs livres de Claude Ponti ! Privilégier le grand format pour ce livre (version cartonnée), tant les dessins sont remplis de détails...  

Jules, le Zerte, est fou amoureux fou d'une brique sans visage et sans coeur, à qui il offre des fleurs. Il vit sur une île ensoleillée en compagnie d'autres Zertes et de son ami Diouc le clou, autrefois cloué au sol par le Martabaff... Emprunt de folie douce, le monde tendre, drôle et poétique du livre, séduit autant les adultes que les enfants (dès 3 ans). Récompensé plusieurs fois pour la qualité des illustrations et l'originalité des récits, Claude Ponti est un auteur de référence. Emmanuelle Figueras

mercredi 1 mai 2013

Le gros navet, Alexis Tolstoï

Sujet : Le grand-père sème une graine de navet, dont il va prendre grand soin. Mais lorsqu'il souhaitera le cueillir, le légume récalcitrant refusera absolument de sortir de terre. L'intervention de la petite souris permettra enfin de l'arracher.

Commentaire : Où l'on "a toujours besoin d'un plus petit que soi" ! Les illustrations naïves, comme des dessins d'enfants, reflètent la drôlerie de la situation. Le grand-père surtout, avec ses moustaches en bataille et ses yeux roulant dans tous les sens est parfait. Un langage simple, des phrases courtes rendent le texte bien adapté aux petits. -- www.choisirunlivre.com

mardi 30 avril 2013

Pitt Ocha et la tisane de couleurs, Les Ogres de Barback


Pitt Ocha est de retour dans un troisième volet de ses aventures musicales. Ce petit personnage est né en 2003, à l initiative des Ogres de Barback.

Après avoir découvert son talent de jongleur de bruits et la vie nomade d un cirque dans le 1er tome, Pitt Ocha était parti en ballade au Rwanda où, à travers son amitié avec la petite Igihozo, il en avait appris plus sur l histoire de ce pays. Dans ce nouveau conte qui prône l ouverture aux autres et la tolérance, Pitt redonnera ses couleurs disparues à son pays, grâce à l aide son copain réunionnais Tizan. 

Ce nouvel opus, toujours édité en deux formats distincts [disque-livre et livre-disque], s articule principalement autour de deux esthétiques musicales : chanson et musique du monde. On y retrouve les fondamentaux qui ont fait le succès des tomes précédents [près de 180 000 exemplaires vendus] : une vingtaine de chansons, un conte musical, de superbes illustrations d Eric Fleury, et pléthore d invités de tous âges et de tous horizons [Anne Sylvestre, Manu Chao, Origines Contrôlées, Thomas Fersen, Danyel Waro, Juliette, Emily Loizeau, Polo, Moussu T, Occitania All Stars, Kezaj Tchavé...] qui ont rejoint avec enthousiasme cette aventure collective menée par les Ogres de Barback depuis 10 ans.

La petite fille qui voulait voir le désert, Anne Langlois

Le Grand Désert s'étend derrière la colline qui se dresse à côté du village de la petite Tinnkiri. Pour dissuader les enfants de s'y aventurer, on raconte que l'ogre Pangkalangou à peau de serpent dévore les imprudents. Ni les interdictions, ni les mises en garde n'arrêtent Tinnkiri, elle part seule à la découverte de cet endroit mystérieux. Les premiers instants d'émerveillement passés, la faim tenaille la petite fille. Elle réalise qu'elle ne sait pas comment se nourrir, elle n'a pas appris à trouver de l'eau pour étancher sa soif, elle ne sait pas faire du feu pour se réchauffer. Perdue et épuisée, elle découvre la peur et finit par s'endormir. Après une longue nuit de recherche, ses parents la retrouvent. Tinnkiri promet d'apprendre des plus grands avant de retourner dans le désert.

Il y a une maison dans ma maman, Giles Andreae


Il y a une maison dans ma maman, avec un bébé qui grandit dedans. Mon papa dit que, moi aussi, j'ai habité dans cet endroit. Mais ça fait si longtemps que je ne m'en souviens pas !